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LIBELLULES DE HAUTE-SAVOIE

LIBELLULES DE HAUTE-SAVOIE
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28 décembre 2013

L'Aeschne grande

L'Aeschne grande (Aeshna grandis) est une espèce rare dans notre département.

Synonyme : Aeschne noble, Libellule à pattes fauves

 

Aeshna grandis femelle 2

Photo : Michel Décremps

 

Cette libellule paléarctique est présente sur la plupart des départements Rhônalpins. Elle reste toutefois rare à l'échelon régional.

Quatre secteurs géographiques sont plus fréquentés par cette espèce : le Chablais (74), le bas et le haut Bugey (01), l'avant pays Savoyard et les Piémonts de Chartreuse (73 et 38) ainsi que les étangs du Roannais (42).

L'Aeschne grande fréquente des étangs naturels, ouverts ou fermés. Les milieux stagnants d'altitude sont fréquentés en second lieu, l'espèce étant généralement absente des milieux temporaires.

Les adultes sont observés de la fin du mois de juin à début octobre, la deuxième moitié du mois d'août étant la période la plus propice aux observations.

La période de ponte a lieu autour du mois de juillet dans divers supports : plantes vivantes, bois morts pourris, débris végétaux flottants à la surface de l'eau. Des pontes sont aussi effectuées dans la tourbe.

Les larves se développent pendant 2 à 3 années.

 

Rhône-Alpes : classée NT, quasi menacée

Haute -Savoie : classée NT, quasi menacée

 

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27 décembre 2013

Le Sympétrum déprimé

Le Sympétrum déprimé (Sympetrum depressiusculum) est une espèce rarissime dans notre département.

 Synonyme : Libellule déprimée

  

Sympetrum_depressiusculum_m_le_2

       Photo : Michel Décremps

 

Cette libellule paléarctique est très rare dans notre région, avec moins de 10 données dans notre département.

Le Sympétrum déprimé est une espèce présente le long du Rhône et possède une attirance pour les eaux calmes. L'altitude record pour l'espèce a été noté à 1040 m, mais sans preuve de reproduction. Le site le plus élevé ou la reproduction a été avérée se situe à 620m dans le département de la Loire.

Habituellement, Les premiers imagos sont notés vers la mi-juin dans la région, avec toutefois quelques données plus précoces, comme aux étangs de Bonnevaux (38). Des émergences ont été notées jusqu'au 08 août dans la Loire et la donnée d'observation la plus tardive est le 29 octobre à Donzère.

 

Rhône-Alpes : classée EN, en danger

Haute-Savoie : classée DD, insuffisamment documenté

19 décembre 2013

Liste rouge des Odonates en Rhône-Alpes et Dauphiné 2014

2 novembre 2013

L'Orthétrum brun

L'Orthétrum brun (Orthetrum brunneum) est une espèce assez commune pour notre département :

Synonyme : Orthétrum des sources, Libellule brune

 

Orthetrum brunneum 2

Photo : Michel Décremps

 

Cette libellule subméditerranéenne est abondante en Rhône-Alpes. La descrition originelle a été faite sur une femelle et donc plutôt mal nommée. Le mâle, recouvert d'une pulvérulence bleu ciel, est souvent appelée Orthétrum des sources, en raison de son habitat, le long des cours d'eau dynamiques, les bras de rivière secondaires, les mares et les sources. Elle délaisse généralement les canaux navigables et les milieux temporaires.

 C'est une espèce bien représentée sur la totalité des départements de la région Rhône-Alpes. Les aires géographiques sont généralement planitiaires avec un record d'altitude signalé en Ardèche à près de 1465 m. Mais l'espèce se raréfie nettement au-delà de 1000 m.

 L'Orthétrum brun vole essentiellement entre juin et septembre, avec une importante chute des effectifs dès le début du mois d'août. Le pic de population est généralement constaté fin juillet.

C'est en Isère que la précocité d'observation a eu lieu (mai 1997) et un record tardif pour la Drôme (octobre 2003)

 Les pontes ont surtout lieu en juillet et les larves se développent dans les eaux stagnantes ou faiblement courantes, bien ensoleillées, souvent en terrain argileux.

 

Rhône-Alpes : Classée LC, risques faibles

Haute-Savoie : Classée LC, risques faibles

2 novembre 2013

L'Aeschne des joncs

L'Aeschne des joncs (Aesna juncea) est une espèce commune dans notre département.

Synonyme : Aeschne variée, Aeschne rustique

 

+Aeshna juncea mâle

Photo : Michel Décremps

 

 Cette libellule Holarctique boréo alpine présente une vaste répartition circumboréale et colonise la France dans toute la partie méridionale de son aire. L'espèce est dans la région globalement commune en altitude dans tous les départements montagnards.

Dans les Alpes françaises, il s'agit de la libellule le plus communément observé au-dessus de 1000 mètres d'altitude ou elle colonise une grande diversité de biotopes. Fréquente sur les eaux stagnantes d'altitude, on l'observe néanmoins sur les petits ruisseaux circulant au sein des tourbières, principalement en Ardèche.

La preuve la plus basse de reproduction est notée exceptionnellement à 290 m et le record d'altitude de l'espèce est atteint à Arvieux dans les Hautes Alpes à près de 2485 m ou a été observée une petite population active.

Cette espèce, en raison du nombre de ses stations et de sa plasticité écologique ainsi que de l'importance de ses effectifs, ne semble pas menacée en montagne.

Dans la région, l'espèce est semi-voltine, c'est-à-dire qui a besoin de deux années pour accomplir son cycle de reproduction et effectue généralement son développement larvaire sur trois années.

Les périodes de vol s'étendent généralement entre mi-juin et mi-octobre, avec un maximum d'observation faite au mois d'août et début septembre. Les citations les plus précoces sont une exuvie le 31 mai 97 (Bernard Bal, 455 m d'altitude à Doussard, 74) et une observation tardive d'un imago le 29 novembre 94 à Chatel (Denis Jordan, 1260 m).

 

Rhône-Alpes : classée NT, quasi menacée

 Haute-Savoie : classée NT, quasi menacée

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2 novembre 2013

Le Sympétrum du Piémont

Le Sympétrum piémontais (Sympetrum pedemontanum) est une espèce rarissime dans notre département.

 Synonyme : Sympétrum du Piémont, Libellule piémontaise

 

Sympetrum pedemontanum mâle

Photo : Michel Décremps

 

 Cette libellule paléarctique n'est représentée dans la région essentiellement que dans nos 3 départements méridionaux : l'Ardèche, la Drôme et les Hautes Alpes. Ailleurs, sa présence est irrégulière.

Le Sympétrum piémontais est une espèce pionnière caractéristique des grandes plaines alluviales, des rivières et des fleuves montagnards.  La vallée du Rhône semble être un axe secondaire pour l'espèce. Les canaux d'irrigation, les fossés alimentés semblent favorables à l'espèce. L'altitude record pour l'espèce a été noté à 1155 m en 1994 dans les Hautes-Alpes.

Dans notre département, un mâle a été observé sur Meythet en 2003 par Bernard Bal.

Dans la moyenne vallée du Rhône, l'essentiel des observations ont été faites du côté de la Drôme et la plus grosse population semble être actuellement les canaux d'irrigation de la plaine de Pierrelatte, ou d'ailleurs a été prise la photographie.

 Les premiers imagos sont notés dès le mois de juin dans la région et il s'agit d'une espèce particulièrement tardive. La période d'émergence s'étale sur deux mois, jusqu'à mi-août.

 

Rhône-Alpes : classée VU, vulnérable

Haute-Savoie : classée DD, insuffisamment documenté

24 août 2013

Article Martinia

Article Martinia 1

Article Martinia 2

Article Martinia 3

11 janvier 2013

Le Sympétrum strié

Le Sympétrum fascié (Sympetrum striolatum) est une espèce commune dans notre département.

Synonyme : Sympétrum à côtés striés, Libellule striolée

+Sympetrum striolatum mâle

Photo : Michel Décremps


Cette libellule de l'Ouest paléarctique est présente dans toute la région Rhône-Alpes et c'est une espèce pionnière et opportuniste.

Le Sympétrum fascié s'observe fréquemment en plaine en dessous de 500 m d'altitude, avec un record d'altitude connu en Haute Savoie à 2200 m (donnée F. Bouvier & M. Levasseur).

Il fréquente une grande variété de milieux et semble une espèce peu exigeante sur la qualité des eaux. L'espèce s'observe régulièrement de juin à octobre, avec des données dès la mi-mai, la mention la plus précoce étant citée le 12 mai 2007 dans l'Isère (D. Grand). Les imagos ont une longévité remarquable, avec un record le 20 décembre 2006 dans la Drôme (JM Faton).

L'espèce se reproduit tout au long de la bonne saison, voire tardivement jusqu'aux dernières dates, alors pré-hivernales.  Les femelles pondent généralement en eau libre, surveillées par les mâles. Il est d'ailleurs étonnament fréquent d'observer les femelles pondre, sans aucun espoir de reproduction, dans des flaques d'eau éphémères ou même sur des bâches plastiques dans les jardins !

Il a même été cité des cas de ponte directement dans l'eau de mer dans un port des Bouches du Rhône !

 

 

Rhône-Alpes : classée LC, risques faibles

Haute -Savoie : classée LC, risques faibles

 

8 janvier 2013

Le Sympétrum de Fonscolombe

Le Sympétrum de Fonscolombe (Sympetrum fonscolombii) est une espèce commune dans notre département.

Synonyme : Sympétrum à nervures rouges, Libellule de Fonscolombe

+Sympetrum fonscolombii mâle, Sympétrum à nervures rouges

Photo : Michel Décremps

 

Cette libellule afro européenne possède une répartition assez hétérogène dans la région et quelques particularités, comme le bivoltinisme (deux générations annuelles) et l'erratisme qui sont deux paramètres importants pour l'espèce. Les déplacements, comme celui du 08 août 2001, avec plusieurs miliiers d'individus en déplacement le long de la frontière italienne (2600 m d'altitude !) dans les Alpes de Haute Provence, sont assez rare pour une libellule.

Les habitats fréquentés par le Sympétrum à nervures rouges sont surtout les milieux stagnants de tout type. Les larves de l'espèce se développent en quelques semaines et si les conditions trophiques et thermiques leur sont favorables, celles ci effectueront leur cycle complet et donneront naissance à des imagos capable à leur tour de se reproduire au cours de la même saison. Certaines années, des mues imaginales notées au début du mois de novembre 1997 dans le Rhône laissent à penser à l'existence occasionnelle d'une troisième génération !

L'altitude la plus élevée et exceptionnelle pour l'observation de l'espèce a été citée au glacier du Pelvoux à 3750 m ! (donnée B. Christol).

 

Rhône-Alpes : classée LC, risques faibles

Haute -Savoie : classée LC, risques faibles

 

 

6 janvier 2013

Le Sympétrum sanguin

Le Sympétrum sanguin (Sympetrum sanguineum) est une espèce commune dans notre département.

  Synonyme : Sympétrum rouge-sang, Libellule sanglante, Libellule rouge de Müller

+Sympetrum sanguineum mâle

Photo  : Michel Décremps


Cette libellule paléarctique ressemble beaucoup à d'autres Sympétrum (striolatum, fonscolombii, depressiusculum ..) et une identification correcte est nécessaire. l'espèce est commune dans la région et seule la forme nominale est présente.

Le Sympétrum sanguin est fréquent dans les grandes plaines alluviales de la région. L'axe Rhodanien est particulièrement bien représenté. Il est par contre absent des massifs internes (Mt Blanc, Beaufortin, Oisans, etc ..)

La majeure partie des reproductions est observée dans une tranche d'altitude allant de 300 à 400 mètres. Aucune reproduction n'est constatée au-delà de 900m. Néanmoins les données d'imagos volant à plus de 1000m ne sont pas rares, l'altitude la plus élevée pour l'observation de l'espèce a été citée dans notre région à 1680 m en Haute-Savoie, dans le Haut Giffre (donnée JF Desmet & JF Cornuet).

Les pontes ont lieu à partir de juin, les éclosions n'intervenant généralemnt qu'en mars-avril de l'année suivant la ponte.

Des comportements migratoires sont également connus pour l'espèce.

 

Rhône-Alpes : classée LC, risques faibles

Haute -Savoie : classée LC, risques faibles

 

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